La Confédération brésilienne de football (CBF) a officiellement fait part de ses exigences au gouvernement du pays concernant un éventuel cadre réglementaire pour les paris à cote fixe.
L’organisme responsable du développement du football brésilien a engagé un bras de fer avec le parlement, demandant une augmentation de la garantie des paris à 4 % du revenu total des opérateurs agréés. La législation actuelle prévoit le transfert de seulement 1,63% des recettes nettes des paris, alors qu’une nouvelle proposition vise à augmenter ce montant à 4% des recettes totales, 80% de ce pourcentage allant aux clubs et 20% à la CBF, selon la demande.
Selon la CBF, les fonds supplémentaires demandés renforceront l’infrastructure du sport dans le pays, les clubs étant mieux équipés pour transférer les droits de football et lutter contre le trucage des matchs.
D’autres plans pour la gouvernance du football comprennent la création de mécanismes initiaux pour contrôler et surveiller les activités du secteur au Brésil, car ils sont actuellement absents mais très nécessaires, en particulier pour garantir l’intégrité de nos ligues dans la lutte en cours contre les matches truqués.
Des réunions ont eu lieu entre la CBF et les équipes de Serie A et B à la fin du mois de mars afin de dissiper toute confusion concernant les exigences proposées, qui ont été rendues provisoires et sont susceptibles d’être modifiées. La Confédération brésilienne attend actuellement une réponse du ministère des finances pour examiner la question et conseiller au gouvernement de ne pas tenir compte des opinions divergentes des parties prenantes sur les paris, car elles donnent lieu à des conclusions improductives.
« Nous sommes disponibles à tout moment pour discuter des paris à cote fixe avec le ministre des finances, dans le but de défendre et de préserver les intérêts du football brésilien », a déclaré la CBF.
Les derniers développements sur le marché des jeux de hasard au Brésil ont amené le président Lula da Silva et le ministre des finances Fernando Haddad à signer conjointement une proposition basée sur un modèle britannique pour une taxe de 15% du revenu brut des jeux sur les paris sportifs, qui est actuellement en cours d’évaluation par le ministère public.